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 Les ponts qui font peur

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karine73
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MessageSujet: Le pont fantôme dans les rhododendrons    Les ponts qui font peur EmptyDim 17 Juil 2011, 10:25

Le Grabengufer figure encore au programme de l’Office du tourisme de Zermatt.
Il a pourtant été fermé l’été dernier, peu après son inauguration !

Les ponts qui font peur 18_0
Source 24 Heures.ch

Cela commence mal. «Pour amateurs de fortes pentes», croit bon d’indiquer un site touristique du web. Doux euphémisme! Ici, pas de pentes, mais des entassements continus de falaises tordues, qui écrasent de leur ombre la rame panoramique du Matterhorn Gotthard Bahn.

La verticalité du paysage inquiétant n’est rompue que par des éboulements massifs qui, souvent, s’approchent dangereusement de la voie sinueuse du train à crémaillère.
L’étroite vallée creusée par la Mattervispa est longue à parcourir avant d’atteindre le cirque resplendissant des cimes de Zermatt.

Surprise à Täsch
Pour grimper jusqu’au pont suspendu du Grabengufer, on s’arrête à Täsch, où les automobilistes sont contraints d’abandonner leur véhicule.
Patron de l’Hôtel Elite, à qui l’on confie ce projet de course, Johann Imesch a une exclamation lasse: «Vous ne risquez pas de le traverser, il est fermé depuis septembre de l’an dernier.»

Comment ça? On vient de lire à son propos une information dithyrambique sur le site internet Destination Zermatt- Matterhorn. Il est vrai qu’elle remonte au 28 juillet 2010… Son titre: «Une nouvelle attraction sauve l’Europaweg.»

On apprend ainsi que ce sentier d’altitude entre Grächen et Zermatt avait été désaffecté il y a cinq ans sur son tronçon surplombant Randa, village voisin de Täsch: «Le passage artificiel permettant de franchir le Graben avait dû être fermé. Il ne supportait pas la pression des forces de la montagne.»

Pour contourner ce gigantesque éboulis qu’est le Grabengufer, les randonneurs devaient descendre jusqu’à Randa (une heure quinze) pour remonter de l’autre côté du vallon (deux heures et demie).
La fréquentation de l’Europaweg s’en est ressentie.

Sur l’Europaweg
Aussi les cinq communes de Grächen, de S. Niklaus, de Randa, de Täsch et de Zermatt ont-elles décidé d’investir 350 000 francs dans la construction d’un pont suspendu de 230 mètres à une altitude de 2200 mètres. «J’étais contre, relève Johann Imesch, ancien président de Täsch, si vous allez voir, vous comprendrez pourquoi.»

La nature n’a pas tardé à justifier l’appréhension des opposants. Ouvert en grande pompe le 4 juillet 2010, le pont du Grabengufer a été définitivement fermé le 22 septembre suivant.

Que lui est-il arrivé?
Pour le savoir, il faut commencer par rejoindre l’Europaweg. Un minibus, qui part à 9 h 30 de l’Office du tourisme à destination de Täschalpe, permet de raccourcir l’ascension. En cours de route, le promeneur est laissé à lui-même dans un virage où se découvrent d’immenses digues qui protègent le village des chutes de rochers.

Le décor est planté. Il ne faudra pas loin de quatre heures pour parvenir jusqu’au pont suspendu. Forêts d’arolles et vastes pierriers ne cesseront de se succéder. De l’autre côté de la vallée, le Weisshorn est grandiose tandis que, au-delà de la masse sombre du Mettelhorn, se découpe le profil aigu du Cervin.

L’immersion dans l’univers alpin est sublime. Mais que la montagne est mouvante! Le sentier se faufile dans des amoncellements titanesques de rocs moussus qui semblent millénaires. Plus loin, le chemin est protégé par des murs de béton surmontés de puissants auvents avant de se prolonger dans des tunnels recouverts par la rocaille instable.

Puis, rongé par l’érosion, l’Europaweg s’équipe de cordes pour contourner le gouffre du Wildibach. Sous la paroi élimée, un panneau signale les chutes de pierres en recommandant aux randonneurs de ne pas traîner. Il est tout cabossé…

Le pont fantôme
Ce n’est encore rien. A une bifurcation où flamboient les rhododendrons, un embranchement est barré par des rubans en plastique. Après quelques dizaines de mètres sur ce chemin, des câbles tendus apparaissent dans la forêt. Un monticule mène à une passerelle métallique qui s’élance au-dessus d’une étendue désolée. Un treillis interdit d’y accéder.

Un drôle de vertige s’installe. Ce n’est pas tant la vue qui l’impose, mais un bruit, celui des cailloux qui, sans cesse, dégringolent des hauteurs du Grabengufer. Plus ils sont gros et plus ils rebondissent au gré de leur chute dans la caillasse.

Le pont en conserve des marques d’impact, bien qu’il soit suspendu à quelques dizaines de mètres au-dessus de la rivière de pierres. A deux endroits, la passerelle est démantelée.

Au Vieux-Chalet de Täsch, les habitués disent que c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu de victimes: «Imaginez comment le pont s’est balancé sous le choc de ces roches! Quiconque s’y serait trouvé aurait été éjecté.»

L’industrie touristique de la vallée l’a échappé belle. Mais une question demeure: comment les autorités communales ont-elles pu exposer leurs hôtes à un tel risque, amplifié par le réchauffement climatique et le recul du permafrost? Au bord de l’abîme du Grabengufer, le promeneur ne regrette pourtant pas d’être venu. Rarement il a été autant à l’écoute de la montagne.


Fiche technique
Localisation:Haut-Valais, sur l’Europaweg, entre Täsch et Randa.
Inauguration: 4 juillet 2010.
Fermeture:22 septembre 2010.
Longueur:230 mètres.
Coût:350 000 francs.
Altitude:entre 2200 et 2300 mètres.


Pratique
Y aller
Le plus court, c’est de partir de Randa. Mais l’ascension est rude. Compter près de trois heures pour parvenir à Grüengarten, sur l’Europaweg. Depuis Täsch, la montée est moins éprouvante. A 9 h 30 et à 10 h 30, un minibus pour Täschalp part de l’Office du tourisme (10 fr Suisse). Descendre aux deux tiers du parcours pour gagner l’Europaweg. Bus à 17 h pour ceux qui veulent revenir sur leurs pas après avoir atteint le pont plutôt que de passer par Randa.
Y dormir
Non, la vallée du Cervin n’est pas toujours hors de prix. A condition de prendre son hôtel à Täsch (navette ferroviaire avec Zermatt). Dès 75 fr Suisse par personne avec petit-déjeuner.
Y manger
Dans le vieux Täsch, loin de la foule, le Vieux-Chalet s’impose.
Avec une spécialité valaisanne méconnue: l’agneau fondant de la vallée!

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MessageSujet: La passerelle de Niouc, le plus haut pont suspendu d’Europe    Les ponts qui font peur EmptyDim 17 Juil 2011, 10:04

Construit en 1922 pour entretenir une conduite d’eau qui raverse la vallée, l’ouvrage a été rénové pour la pratique du saut à l’élastique.
Les ponts qui font peur BISSES_CIRCUIT_11
Source 24 Heures.ch


Construit en 1922 pour entretenir une conduite d’eau qui traverse la vallée, l’ouvrage a été rénové pour la pratique du saut à l’élastique.

Le plus haut pont suspendu d’Europe. Rien que ça! Situé entre Vercorin et Niouc, le pont enjambe la Navisence, près de 200 m au-dessus de la rivière, à 950 m d’altitude.

Construit en 1922 pour entretenir la conduite d’eau qui relie les deux versants du val d’Anniviers, il a été rénové en 1997 pour permettre la pratique du saut à l’élastique.

Aujourd’hui, le site offre aux amateurs de sensations fortes des aventures hors du commun. Outre le saut dans le vide, on trouve de part et d’autre une aire de pique-nique – entourée de maisonnettes nichées dans les arbres – et une aire d’activités toutes plus rocambolesques les unes que les autres: looping, aérosphère ou giant swing, entre autres.

Le guide Stéphane Albasini propose une expérience un peu particulière. Après une mise en bouche destinée aux sportifs ne souffrant pas de vertige, le Valaisan accompagne ses clients sur le pont. Première traversée à la marche. Le retour se fait pendu à une tyrolienne de 220 mètres de long, avant de s’avaler une descente en rappel (menée par le guide lui-même) sous la construction.

De loin, ce pont impressionne. Même si de rares trous entre les planches ne s’avèrent pas très rassurants, le parcourir à pied s’avère aisé. Bien que suspendu, il bouge très peu et les hautes barrières apportent une sensation de sécurité.

Pour la traversée en tyrolienne, l’angoisse est vite balayée par l’euphorie, le vent sur le visage, la beauté du paysage que l’on admire en glissant dans le vide. «Certaines personnes refusent d’y aller, explique Stéphane Albasini. Je m’accroche avec elles et m’occupe de freiner. En arrivant au bout, ce sont souvent les premières à en redemander!»

Rivière en contrebas
La tyrolienne passée, reste un gros défi: la descente en rappel.
En soulevant quelques planches, le guide ouvre le pont, demande à son marcheur de s’avancer. Un coup d’œil à travers la trappe laisse apercevoir la rivière loin en contrebas. «Avancez-vous!» lance le guide. On s’exécute, pieds écartés au-dessus du vide, et il encorde. «Laissez-vous porter par votre baudrier et savourez, je m’occupe de tout!»

On obéit, même si le stress pointe au moment de se faufiler dans l’ouverture. Encore une fois, la crainte disparaît vite au profit d’une incroyable sensation de liberté. Pendu au bout du fil, on a tout le temps d’admirer la beauté du paysage dans la lente descente vers le sol. Cette sensation de légèreté n’est pas vécue par tout le monde. Certains auraient plutôt tendance à s’exclamer, une fois à terre: «Ouf, je suis en bas!»

La balade dans le coin: le circuit des trois bisses
Postés sur un rocher, deux chamois observent les promeneurs. Au loin retentit le klaxon à trois tons du car postal, alors que le bruit de l’eau se fait entendre… A l’entrée de la forêt, on rejoint le bisse des Sarrasins.

Stéphane Albasini, guide de montagne, a ouvert le Circuit des trois bisses en 2004.
Si le début du sentier, dont certains passages descendent raide, est accessible à chacun, un portail verrouillé délimite l’accès à la suite du parcours. Via ferrata sans en être réellement une – comme c’est un bisse, le sentier est à plat –, certains passages se révèlent très délicats.

Outre la descente en rappel sous le pont de Niouc, le premier pont suspendu en bois, peu stable, s’avère redoutable pour les craintifs. Plus loin, il faut ramper dans les rochers, puis avancer sur des planches qui semblent suspendues dans le vide. Cette balade, qui nous emmène entre paysages très secs et très humides tout en offrant des sensations fortes, permet une totale déconnexion du quotidien.

Bonnes adresses dans la région

Où manger?

A Briey, La Vache Gourmande propose aux amateurs de gastronomie une cuisine composée de produits frais. Pas de carte, mais des suggestions du chef en fonction de ce qu’il a ramené du marché. Pour découvrir les délices du terroir dans un cadre sympathique, Le Caveau de Francine,
à Vercorin, se révèle immanquable.

Où dormir?

Située sur la colline de Vercorin, l’Hostellerie d’Orzival offre au visiteur une vue imprenable sur toute la vallée du Rhône. Au cœur du village, le Victoria réserve un accueil chaleureux.

A ne pas manquer La ferme agrotouristique L’Arche des Crétillons, à Chalais. Passage du Circuit des trois bisses, elle est aussi accessible en voiture. Ouverte jusqu’au 1er novembre, elle propose une petite restauration du terroir dans un cadre accueillant. Les animaux sont abordables, ce qui en fait un cadre idéal pour une sortie avec les enfants.
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MessageSujet: Au pied du glacier d’Aletsch   Les ponts qui font peur EmptyDim 17 Juil 2011, 09:53

Le pont suspendu entre Riederalp et Belalp est devenu une attraction touristique.
Sur un vide de 80 mètres, sensations fortes garanties.

Les ponts qui font peur RIEDERALP_PONT_414
Source 24 Heures.ch

Il y a celui qui pose une semelle prudente sur le plancher grillagé, comme s’il en testait la solidité, puis s’élance d’un pas rassuré.
Et celle qui file droit, regard fixé sur l’autre rive, pour éviter le spectacle de la rivière Massa qui vrombit quelque 80 mètres sous ses pieds.

Et aussi le rigolard, qui s’arrête à mi-chemin, saisit des deux mains les balustrades et, remuant violemment des fesses et des jambes, transmet aux 124 mètres de câbles qui constituent le pont suspendu d’Aletsch le rythme de ses ondulations. Sensations fortes garanties pour les autres usagers de l’édifice, quelque part dans le vide entre Riederalp et Belalp, en Valais alémanique.

Depuis le 12 juillet 2008, le Hängebrücke relie les deux stations.
Décidée en 2004, sa construction a réclamé 250 000 francs, principalement prise en charge par des dons privés et gérée par l’association Wanderweg Riederalp-Belalp.
Son but: valoriser cette zone de randonnée en réhabilitant les chemins de montagne serpentant le long des gorges au pied du glacier d’Aletsch.
L’édifice a également réduit de trois heures la durée du parcours entre les deux stations, évitant de devoir rejoindre la base de la moraine pour passer d’une rive à l’autre.

Un mètre de large
Le pont est devenu une attraction touristique à part entière pour la simplicité brute de sa construction, la puissance visuelle de sa situation et l’expérience physique de sa traversée. L’ouvrage se compose de six câbles (dont deux principaux constituent les rambardes), tendus au-dessus de la rivière s’échappant du glacier, et d’un plancher en grillage de 1 mètre de large, ouvert sur le vide.
Sur chaque versant, un sabot de béton emprisonne les filins métalliques, uniques «gros» travaux en dur imposés à cette zone à la beauté aride. Encadré à hauteur de poitrine dans cette architecture de métal tressé, le marcheur jouit d’une sécurité optimale et le sentiment de plénitude est grisant et singulier.
Entre la rive sud de Riederalp et celle, nord, de Belalp, le dénivelé négatif est de 8 mètres. L’impression d’un pont s’élançant vers le ciel est ainsi plus marquante depuis le nord.
Mais le vrai frisson de la traversée s’apprécie depuis le sud: même minime, la «descente» accentue le sentiment de plonger vers la rivière.
Elle permet de faire corps avec le pont comme de tester son élasticité naturelle et, latéralement, le mouvement de balancier de vents parfois violents qui s’engouffrent entre les parois rocheuses, au-dessus de l’eau en remous.
Dans un grondement majestueux, le glacier d’Aletsch jette contre l’aventureux édifice toute la force de son mécontentement: chaque année, le plus grand glacier des Alpes, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, recule de 25 mètres en moyenne.

Une forêt maintenue à l’état sauvage
La construction du pont suspendu d’Aletsch a été décidée pour valoriser les randonnées splendides entre Riederalp et Belalp. Un kilomètre de nouveaux sentiers ont été aménagés pour le rejoindre. Aller d’un village à l’autre réclame quatre heures de marche.
Depuis Riederalp, que l’on rejoint en téléphérique ou en télécabine depuis Mörel, sur la route cantonale, on grimpe vers l’ouest, en direction du Riederfurka et de la splendide Villa Cassel, restaurée en 2002. Furka («selle») symbolise la forme de ce promontoire alpestre culminant à 2065 mètres et qui, il y a 20 000 ans, se trouvait 300 mètres sous la glace!
Une fois à son sommet, après vingt minutes de marche, on descend droit à travers la forêt d’Aletsch, splendide, laissée par Pro Natura dans un abandon surveillé. Vers 1700 mètres d’altitude, les mousses et les arbres laissent place à un décor rocheux à mesure que l’on s’approche des gorges de la Massa et du Grünsee, microlac offrant un break bienvenu.
Remonter vers Belalp demande deux heures trente sur un sentier accueillant. Gare, en revanche, au choix de l’aller-retour depuis Riederalp: très agréable en descente, la remontée plutôt raide réclame des mollets en bonne forme.


Pratique
Y aller
Depuis Mörel, sur la route cantonale (10 km de Brigue), prendre le téléphérique (deux par heure) ou la télécabine (conseillée pour le Mountain-Resort Riederfurka).
Ne pas manquer
Depuis Riederalp, monter en téléphérique au Moosfluh pour contempler, à 2300 mètres d’altitude, le glacier d’Aletsch et ses 24 kilomètres de langue glaciaire.
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MessageSujet: Le «Skywalk»    Les ponts qui font peur EmptyJeu 14 Juil 2011, 07:47

374 mètres: le plus long pont suspendu pour piétons d’Europe

Source 24 heures.ch
Les ponts qui font peur Raiffeisenskywalk_1


Le «Skywalk» n’a été construit que pour attirer des touristes avides de sensations fortes. Pour l’avoir essayé, cela marche plutôt bien.

Vaincre sa peur.
Se concentrer pour mettre un pied devant l’autre. Fixer le seul nuage qui rôde dans le ciel. Ignorer les cliquetis de la structure en fer qui se balance d’une vingtaine de centimètres à gauche, puis à droite. Oublier qu’il y a 58 mètres de vide sous chaque pas. Et s’accrocher aux barrières comme si la vie en dépendait. Franchir le Raiffeisen Skywalk, un pont suspendu qui traverse la gorge du Lauitobel, dans le canton de Schwytz, c’est mettre son trouillomètre à rude épreuve.

Avec ses 374 mètres, il est le plus long pont suspendu pour piétons d’Europe. Il n’est d’aucune utilité pour les randonneurs, puisqu’il peut être contourné «par la terre».

Ceux qui veulent s’offrir une bonne dose de frissons doivent emprunter le téléphérique qui part de Sattel.
Les cabines, les seules au monde à tourner sur elles-mêmes durant la montée, grimpent jusqu’au Mostelberg, à 1191 mètres.
Là, à quelques pas de la station, s’érige le pont, dont on devine à peine l’autre bout.

«Si vous avez peur, il suffit de ne pas regarder en bas», lance Mathias Ulrich, directeur des remontées mécaniques. Le trentenaire a déjà franchi la structure une cinquantaine de fois. Mais pour les nombreux touristes et les écoliers qui s’apprêtent à faire de même, admirer la vue sur le lac d’Aegeri, en contrebas, relèvera du défi.

Il se balance jusqu'à un demi-mètre
Si les premiers pas sont faciles, les vibrations sont telles au milieu du pont qu’il est difficile de garder l’équilibre Les tripes nouées et le cœur serré, les marcheurs ne peuvent que se tenir aux barrières hautes de 1,20 m et larges de 90 cm. «Aujourd’hui, le pont ne bouge pas beaucoup, précise notre guide. Parfois, il peut se balancer jusqu’à un demi-mètre.»

Et dire qu’il n’est retenu que par quatre câbles ancrés dans la montagne. «Rassurez-vous, il a été C***çu pour tenir le poids de 17 éléphants de 5 tonnes, explique-t-il. Et il y a des caméras qui surveillent chacun de vos pas.» Reste que les sept minutes de traversée se transforment en éternité. «Je ne pensais pas que j’y arriverais, lance une dame. Il faut du courage.» «Mais non! C’était super, s’amuse un écolier. J’ai eu plein de frissons.»

Des frissons qui ont coûté 1,5 million de francs, financés par divers sponsors, dont la Banque Raiffeisen. Inauguré en été 2010, le pont a été C***çu pour redynamiser une région en perte de vitesse. 100 000 touristes l’ont déjà franchi à pied, en chaise roulante ou à vélo. A l’arrivée, la plupart ont sans doute eu une pensée émue pour Jules César: «Veni, vidi, vici.»


Des randonnées à thème pour toute la famille
La région du Sattel-Hochstuckli offre diverses randonnées pour marcheurs de tout niveau. De la station du Mostelberg, plusieurs sentiers pédestres permettent de faire des balades d’une à trois heures.

Les plus courageux s’élanceront sur le vertigineux sommet du Grosser Mythen, à 1811 mètres d’altitude. Dans la région, on aime dire qu’il s’agit du Cervin local.

Les familles, elles, peuvent emprunter le chemin dit «Der Pfad» qui traverse la forêt sur 3,6 kilomètres sur les traces des forces de la nature .

Ils passeront d’abord sous un portail en pierre où ils sentiront la fraîcheur du quartz et son énergie vivifiante. Puis, tout au long du parcours d’un peu plus d’une heure, ils trouveront des panneaux expliquant les bienfaits de certains arbres et de certaines pierres.

Au bout du chemin, ils devraient avoir emmagasiné assez de courage pour traverser le plus long pont suspendu d’Europe.

Y aller, y dormir
S’y rendre
La région du Sattel-Hochstuckli est facilement accessible. En voiture, empruntez l’autoroute jusqu’à Sattel (SZ), via Lucerne. De Lausanne, comptez 2 h 45. En transports publics, il faut compter trois heures. Les trains, puis un car postal mènent directement au pied de la télécabine du Sattel.

Y dormir
Le plus agréable est de dormir à quelques minutes de la télécabine, près du lac d’Ägeri. L’Hôtel Eierhals, à Oberägeri, offre des chambres doubles dès 145 fr.

Manger Juste avant la balade décrite à côté (lire ci-contre), 20 mètres au-dessus du «Pfad», il y a une merveille de petit restaurant avec un troupeau de chèvres qui vous accueillent. Mets d’alpage.

A ne pas manquer:
Outre le pont suspendu, le Mostelberg offre une multitude d’autres activités.
Au sommet, juste à côté du pont, il y a notamment une piste de bob d’été et une aire de jeux pour les plus petits.
La station offre des cartes journalières permettant de combiner plusieurs activités.
Un aller-retour en télécabines tournantes coûte 19 Francs Suisse.
La traversée du pont est gratuite.


Fiche technique
Long comme cinq Airbus A380-800.
Coût: 1,5 million de francs.
Longueur: 374 mètres
Hauteur: 58 mètres au point le plus haut
Capacité: 1050 personnes en même temps.
Tension de la corde: 26,5 tonnes.
Largeur maximale: 1,8 mètre.
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MessageSujet: Les ponts qui font peur   Les ponts qui font peur EmptyJeu 14 Juil 2011, 06:32

Pont de Trift: la passerelle suspendue la plus spectaculaire des Alpes
Source 24 Heures.ch
Les ponts qui font peur PONT_SUSPENDU_01_TRIFT

Cent mètres au-dessus d’une gorge, le pont offre un panorama vertigineux sur la fonte du glacier de Trift.

Sa courbe élégante est déjà fascinante lorsqu’on arrive sur la falaise qui domine un lac glaciaire. Le pont de Trift, niché dans une vallée latérale du col du Susten, étire son jeu de câbles et de planchettes sur pas moins de 170 mètres de longueur.

Mais on avale sa salive en contemplant ce qu’il y a dessous: un vide de cent mètres au fond duquel une gorge récolte les eaux du glacier du même nom. L’ouvrage a été monté selon le modèle des ponts suspendus népalais mais avec un savoir-faire tout helvétique.

Un lac infranchissable
L’idée de construire ce pont à cet endroit revient à Walter Brog. Président de la commune d’Innertkirchen, ce spécialiste des ouvrages de montagne a été confronté à un sérieux problème lorsqu’il devint intendant de la cabane de Trift.

Pour rallier ce gîte à 2520 m d’altitude, les alpinistes devaient emprunter des échelles pour descendre une paroi rocheuse, avant de traverser la langue du glacier en diagonale. Or la fonte des neiges a connu une accélération dramatique lors de la canicule de 2003. En une année, le glacier a régressé de cent mètres, laissant la place à un grand lac infranchissable.

«Avec guides et géologue, on a cherché sans succès un nouvel itinéraire. J’ai alors suggéré de faire un pont suspendu pour passer sur la gorge. On m’a traité de fou, mais c’était la seule solution», raconte l’Oberlandais. C’est ainsi qu’un premier pont était construit en 2004. Mais l’ouvrage léger, prévu pour les alpinistes, devint bientôt la coqueluche de touristes en mal de sensations.

Il faut dire que les Forces motrices de l’Oberhasli avaient ouvert leur téléphérique de service au public, rendant l’accès à la montagne plus facile. «Il y avait soudain entre 20 000 à 30 000 visiteurs, dont certains se baladaient là-haut en sandalettes!» soupire l’ingénieur. Pour éviter un accident, il a donc décidé de construire un nouveau pont, plus beau, plus stable et plus haut de trente mètres.

Un pont qui bouge à chaque pas
«C’est magnifique, mais ça balance nettement moins que les traditionnelles passerelles népalaises encombrées de yacks!» commente Pierre Grandjean, un Lausannois que sa femme, Monique, sujette au vertige, suit les yeux rivés sur ses épaules pour éviter de regarder en bas.

Car c’est l’ampleur du vide, dans ce cirque grandiose, qui est saisissante lorsqu’on se lance sur ce pont qui bouge à chaque pas, malgré deux câbles en arceau qui freinent l’effet de balancier. Curieusement, ce n’est pas au milieu de la courbe que cela tangue le plus, mais en remontant les pentes. Heureusement, des filins permettent à chacun de trouver une main courante à sa taille.

La balade pour y arriver
Avant de s’aventurer sur le pont de Trift, il faut d’abord marcher. Une heure et demie environ à partir de la station d’arrivée du petit téléphérique de la société hydroélectrique qui vous monte en quelques minutes le long de la gorge du Trift, de Schwendi à Underi Trift. On vous obligera à réserver votre voyage de retour, les places dans la cabine, 8 personnes debout, étant limitées (tarif adulte: 22 francs).

La randonnée jusqu’au pont monte très vite dans des sentiers alpins caillouteux qui nécessitent un peu de souffle et surtout de bonnes chaussures et des vêtements appropriés. Le chemin grimpe à travers un magnifique paysage tapissé de rhododendrons, franchit des ruisseaux avant d’arriver à la crête surplombant l’impressionnant cirque de montagnes entourant le lac de Trift. Les plus vaillants passeront une nuit à la cabane de Windegg avant de rebrousser chemin ou d’emprunter un circuit plus difficile (six heures de marche), passant par le Trifttälli, le Tälliseeli, le Furtwangsattel pour descendre vers Guttannen.

Pratique
Comment y aller
Par le train jusqu’à Meiringen et ensuite avec le car postal direction col du Susten, jusqu’au départ du téléphérique de Trift, situé entre Nessental et Gadmen. Par la route, environ deux heures de trajet via Berne et Interlaken.

Se restaurer
Depuis le pont de Trift, il suffit de grimper encore vingt ou quarante minutes selon la boucle choisie pour atteindre la cabane de Windegg, qui propose gîte et couvert.


A ne pas manquer
Depuis le village d’Innertkirchen, une balade à travers les gorges de l’Aar ou, bien plus original, un sentier panoramique qui permet de jeter ses godasses aux orties: on le parcourt à pieds nus, histoire de ressentir terre, copeaux, pierres et galets qui parsèment cette boucle stimulante pour la circulation sanguine!

Fiche technique
Longueur: 170 m.
Hauteur: 100 m.
Altitude: 1720 m.
Matériaux: 7500 kg d’acier, 5 km de câbles, 6500 écrous, 340 planches.
Coût: 350 000 francs Suisse.
Maître de l’ouvrage: Forces motrices de l’Oberhasli (KWO)
Chef de projet: Walter Brog.
Construction et statique: Johannes Pfaffen.
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